Ramène ta fraise !

Les fraises Tagada de chez L***** P**** sont une source importante en taux de sucre et un complément essentiel pour les diabètes en phase terminal.

J'eus beau n'en manger que cinq (ou six ... ou sept...) l'hémisphère gauche de ma langue s'est contracté d'une force maximale et on aurait dit que j'en saignais tellement la dose de glucose me perturbait.

 Malgré les défauts de cette hyperglycémie en sachet, le sucre rose artificiel qui enrobe la gélatine de porc rend vite dépendant et on a envie d'en sniffer toute la journée.

Au bout d'une demi douzaine de ces friandises, notre hypothalamus se transforme en une espèce de loup-garou horrible, un Edward Cullen laid, une bête immonde et sans pitié assoiffée de soda, alors on enchaîne une course dans la cuisine à la traque d'une bouteille de liquide aléatoire pour chasser ce goût sournois collé dans le creux de deux molaires.

  Quant à la gélatine, ou plutôt ce gel mou et collant est sans égard de loin la chose la plus désagréable et déplaisante que j'eus à gouter dans le lot. Sans compter que chaque bonbon abrite 3% des apports journaliers quotidien en sucre, si nous mangeons la moitié du sac nous pouvons toujours rattraper les calories prise en pratiquant une heure de rapport sexuel (300 à 400 kcal/heure). (Et là tout d'un coup, tout les garçons en veulent...)

Donc pour conclure, la fraise L***** P**** a tout pour plaire lors des soirées télévision du dimanche soir en toute convivialité dans une poussée épouvantable d'enthousiasme et champêtre et/ou un accessoire indispensable avant un rencard pour avoir l'haleine à l'arôme de fraise acidifiée (mais ça c'est pour emballer, turlututu !).

Mon Chuldigum Gumgum