20 novembre 2010

Un cheveu dans la soupe

" Ce fût pourtant de là que me vint le châtiment. Mon démon intime avait été longtemps prisonnier, il s'échappa rugissant. A l'instant même, l'esprit de l'enfer s'éveilla en moi et fit rage. Dans une demi-heure d'ici, lorsqu'une fois de plus et à jamais de revêtirai cette personnalité haïe, je sais par avance que je resterai dans mon fauteuil à trembler et à pleurer, ou que je continuerai de raser les murs de cette pièce, mon dernier refuge sur Terre...Vais-je périr ici ? Vais-je trouver le courage de me libérer ? Dieu le sait; et peu m'importe : c'est ici l'heure véritable de ma mort, et la vie que mon corps, ce corps va vivre ne me concernera plus. Ici donc, en déposant la plume et en scellant ma confession, je met un terme à ma vie. "
Okey, c'est un jour bien glacial, le soleil va bientôt choper une grippe s'il reste plus longtemps. Le seul point positif dans ce climat négatif c'est bien la grasse mat'. Et j'en abuse tellement que mes matins sont obèses. Quelle idée de m'acheter une si grande couette chauffante ! C'est tellement bien l'hiver. C'est tellement bien quand nos paupières poids lourds se ferment enfin à cause de la fatigue. C'est bien quand le temps et le monde s'arrête de tourner. A force, on préfère rester chez nous, on devient des gros cochons adoptant la posture de l'orang-outan. Et finalement à un moment on comprend pourquoi ce temps fait déprimer. Parce que votre chéri ne décrochera pas son téléphone, il a bien trop la flemme. J'avais jusqu'à hier ma bonne humeur, mais elle a dû se dissiper avec la chaleur de mes orteils. Je l'avais encore jusqu'au Garlartic Contrôle de la Mort qui Tue, sur un bouquin en français, que j'avais oublié de lire. Et le sort a voulu que j'aie une voisine exceptionnelle et très généreuse. En rentrant chez moi, j'ai jeté mon sac, enfin ce qui en reste, par terre et je me suis dit que je devais relire ce fichu bouquin. Et mince qu'il était bien ce livre ! 
 Je suis désolée de ne plus montrer les actus shoes, mais quand il y en aura à nouveau je referai des articles. Ça faisait un petit moment que vous n'avez pas profitez de mes sages paroles, je me suis dis que ça ferait du bien un peu de lecture. 


Et si vous n'avez pas comprit le titre, c'est une référence à mon repas d'hier. On finit ce Pink Saturday avec un sourire, parce que Carrefour l'a dit : Le positif est de retour.

Merci à tous, on a dépassé les TWO THOUSAND visites ! Je vous aimes tous (enfin presque tous) !
I like Takashi Murakami !

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